– Il y a 2 sujets tirés par l’étudiant et il choisit 1 sujet parmi les 2 en fonction de sa préférence.

-L’utilisation du squelette pour la description anatomique n’est pas OBLIGATOIRE mais fortement ENCOURAGÉE. Il y aura en plus dans la salle en fonction du centre examinateur d’autres modèles anatomiques (vertèbre, genou, sacrum, bassin, etc..)

– L’étudiant a le droit d’avoir ses notes (écrites lors des 30 minutes de préparation en loge) pendant la présentation mais sera fortement pénalisé s’il les lit trop pendant l’oral.

– Le jury se compose de 3 personnes : un président de séance, un praticien (ostéopathe, kinésithérapeute ou autre professionnel de santé) et un AFCMD (pédagogue de l’anatomie du mouvement en danse)

– Il est recommandé d’avoir le jour J une tenue adaptée pour pouvoir réaliser les différents mouvements s’ils sont demandés par le jury

Alors depuis 2024, on choisit un sujet d’anatomie/physiologie (2 questions à la suite mais dans le même sujet) parmi 2 sujets proposés et plus 3 comme auparavant.

Ce n’est pas du 100% mais dans la grande majorité des cas l’examen porte sur des questions de cette liste où au moins des questions qui y ressemblent. Je ne sais pas si elles vont changer mais il n’y a pas eu de mise à jour depuis 2024 en tout cas

Effectivement il existe de nombreuses variations anatomiques chez l’homme et donc différentes versions en fonction des ouvrages d’anatomie. J’en ai donc choisi une pour ne pas trop complexifier les choses.

Le plus important c’est de connaitre la zone sur laquelle le muscle s’insère et se termine (rachis cervical haut/bas, thoracique, etc..) la vertèbre exacte n’a que peu d’importance (au vu des nombreuses variations).

D’une manière générale, il ne faut pas connaître toutes les insertions de tous les muscles mais seulement les plus importants (ceux qui tombent en précision à l’examen comme le trapèze, dentelé antérieur, coiffe des rotateurs, long du cou, scalène, grand dorsal, etc..). Il faut plutôt se focaliser sur le mouvement et son lien avec la danse que sur le fait de retenir exactement les vertèbres d’insertion et de terminaison 

-Ce qui est PROximal est plus PROche de la racine du membre correspondant (épaule pour membre supérieur, hanche pour membre inférieur)

-Ce qui est DIStal est à DIStance de la racine du membre (main, pied).

Donc la main est distale par rapport au coude car plus à distance de la racine (l’épaule). Le genou est proximal par rapport au pied car plus proche de la racine (la hanche)

Un chef est une portion du muscle bien distincte d’un autre chef comme par exemple dans le biceps brachial ou le triceps brachial. Les différents chefs se réunissent pour former le muscle.

Un faisceau est une partie du muscle mais qui n’est pas clairement distincte d’un autre faisceau, on ne peut pas vraiment les individualiser. C’est le cas pour le deltoïde ou le trapèze par exemple.

Une lame tendineuse c’est comme un tendon mais sur une surface beaucoup plus large, c’est un moyen d’attache du muscle. Tu peux voir la différence sur le schéma en pièce jointe (lame tendineuse du carré des lombes et tendon calcanéen)

Non c’est uniquement pour une meilleure visibilité, (presque) tous les muscles du corps sont pairs c’est à dire 1 à gauche et 1 à droite

Pourquoi pas surtout si tu vois que tu vas être un peu juste en contenu dans ton oral mais je te conseille plutôt de faire une petite introduction en rapport avec le sujet choisi plutôt que sur de l’anatomie en général.

Pour décrire les courbures du rachis, l’avant est le mur antérieur du corps vertébral et l’arrière est le processus épineux, à partir de là :

– la lordose cervicale est donc concave en arrière et convexe en avant

– la cyphose thoracique est concave en avant et convexe en arrière

– la lordose lombaire est concave en arrière et convexe en avant

Le diaphragme se contracte à l’inspiration (il s’abaisse) et se relâche à l’expiration (reviens à sa position de base).

Oui, il passe à l’arrière du mur postérieur du corps vertébral c’est à dire dans le foramen vertébral

Non, entre C1 et l’occiput, l’articulation permet une légère flexion/extension (le mouvement de oui) via les condyles occipitaux.

Tous les muscles antérieurs superficiels et postérieurs superficiels du cou font partis du triangle postérieur (cf tableau). Le triangle antérieur est constitué de muscles du larynx et pharynx qui ne sont pas au programme.

Alors dans la majorité des cas nommer la grande zone anatomique d’insertion et de terminaison suffit largement (donc plutôt simplifier) sauf quand il est spécifiquement demandé dans la question de présenter un muscle en précision, dans ce cas il faut le présenter en détails.

C’est une structure (surlignée sur l’image en dessous) qui correspond à une bande fibreuse où viennent s’insérer pas mal de muscles notamment les différentes couches d’abdominaux. L’aponévrose d’un muscle est une tissu conjonctif qui vient l’entourer un peu comme un manchon.

Non, le grand droit est le muscle droit de l’abdomen (qui forme les tablettes de chocolat), le grand dorsal est un autre muscle du dos. Il existe aussi le grand rond, le grand pectoral et le droit fémoral (dans la cuisse)

Lorsque l’on serre les scapulas c’est plutôt de l’adduction, la sonnette interne est réalisée au retour de l’abduction totale et dans l’adduction du bras

Adduction de la scapulo-thoracique = serrer les épaules (trapèze et rhomboïdes)

Adduction de la gléno-humérale = amener le bras vers l’intérieur en passant par devant ou derrière (grands pectoral, dorsal et rond)

L’abduction totale c’est lorsque qu’on effectue une abduction au maximum de l’amplitude possible par exemple pour l’épaule à 180 degrés, elle est permise par une abduction de la gléno-humérale jusqu’à 90° puis par une sonnette externe de l’articulation scapulo-thoracique jusqu’à 180°

Oui, le sillon intertuberculaire (entre tubercule mineur et majeur) est aussi appelé sillon bicipital car le chef long du biceps brachial passe à l’intérieur.

1/ vaste médial s’insère sur la ligne intertrochantérique (et déborde en postérieur sur la ligne âpre) et se termine sur le bord médial de la patella pour former le tendon quadricipital

2/ vaste intermédiaire s’insère sur les 2/3 supérieurs des faces antérieure et latérale du fémur (juste sous la ligne intertrochantérique) et se termine sur le bord supérieur de la patella pour former le tendon quadricipital

3/ vaste latéral s’insère sur la ligne intertrochantérique (et déborde en postérieur sur la ligne âpre) et se termine sur le bord latéral de la patella pour former le tendon quadricipital.

Les mobilités intrinsèques du pelvis sont assez limitées car on ne parle que des sacro-iliaques et de la symphyse pubienne.

Pour les sacro-iliaques, en plus de la nutation et contre-nutation on peut parler de torsions sacrée droite et gauche et de petits glissements antéro-postérieur et supéro-inférieur.

Après cette question sera toujours associée aux mobilités globales du pelvis donc tu devras parler de la coxo-fémorale et de l’articulation lombo-sacrée (L5-S1).

Effectivement, il y a 7 muscles si tu considères que le petit + grand adducteur = 3ème adducteur ou 8 muscles si tu les prends séparément.

Non, on parle plutôt de 2 muscles qui se rejoignent pour former un muscle commun

Les rotations automatiques du genou sont de petits mouvements de rotations qui se font toutes seules lors des mouvements de flexion/extension. Elles sont obligatoires et ne peuvent pas être empêchées. C’est à dire que le flexion du genou induit forcément une petite rotation associée, cela est dû à 2 « asymétries » au niveau de l’articulation (la forme des condyles et la tension des ligaments collatéraux).

Pour essayer d’imager un peu tout ça voici un schéma du genou :

Ici lors d’une flexion, tu vois bien que la diaphyse fémorale du fait d’un condyle externe plus convexe ne réalise pas strictement une flexion seule, elle va à la fois vers l’arrière (flexion) mais aussi sur le côté (rotation). C’est un peu la même chose lorsque le LLI tire un peu plus que le LLE cela induit une rotation automatique.

En fait c’est un abus de langage de dire inversion/éversion de cheville car l’inversion et l’éversion sont des mouvements combinant des actions de la cheville (flexion/extension) et du pied (adduction/abduction et supination/pronation).

Donc on parle plutôt d’inversion/éversion du pied et de la cheville même si dire inversion/éversion du pied n’est pas une erreur. Par contre parler d’inversion/éversion de la cheville seule est incorrect.

La révolution cardiaque c’est le cycle du sang à travers la pompe cardiaque qui est permis par l’ensemble des structures du coeur (ventricules, oreillettes, valves, artères et veines)

Un étirement consiste à augmenter la longueur d’un muscle et des structures qui l’entoure dans différents plans de l’espace. 
Il existe 2 types d’étirements :
1- Les étirements passifs où la position doit être maintenue au moins 30 secondes 
2- Les étirements actifs (contracté/relâché, excentriques, balistiques) où la position ne doit pas être maintenue plus de 10 secondes cela doit être dynamique.
 
Actuellement, beaucoup de choses différentes sont dites sur les étirements mais ce qu’il faut surtout retenir c’est que les étirements passifs ne sont pas recommandés pendant l’échauffement car ils augmentent le risque de blessures, qu’ils sont néfastes juste après une séance car il accentue les courbatures en créant des microlésions musculaires qui s’joutent à celles de la séance et que leur rôle dans la récupération musculaire à distance d’une séance n’est pas prouvé scientifiquement même si beaucoup de danseur s’étirent après les séances.
 
Maintenant, nous allons voir quels types d’étirements faut-il faire à l’échauffement et à distance de la séance et pourquoi :
a- Pour s’échauffer, il est recommandé de réaliser des étirements plutôt dynamiques afin d’activer les muscles et pour prévenir une raideur.
On parle bien d’étirements dynamiques c’est à dire qu’il faut privilégier des temps courts de maintien dans chaque position (<10 secondes) et ne pas rester dans une position de façon statique mais faire des allers-retours sans à-coup pour gagner petit à petit en amplitude
Le but est de préparer le corps au travail et non de gagner en souplesse.
 
b- À distance de la séance (au moins quelques heures après) sur une séance dédiée, pour gagner en amplitude articulaire et allonger le muscle (gagner en souplesse) il est plutôt recommandé des étirements passifs de type excentrique (contraction lente du muscle dans l’allongement en course externe c’est à dire dans sa position maximale d’étirement).
Tout en sachant qu’il faut absolument privilégier le renforcement musculaire plutôt que les étirements passifs car ils permettent de gagner en souplesse de manière plus efficace et sûre.

La plaque motrice c’est la jonction entre le neurone et la cellule musculaire c’est à dire la terminaison du motoneurone, la synapse et la fibre musculaire. C’est donc spécifique au tissu musculaire.

Voici un schéma de jonction neuro-musculaire = plaque motrice :

L’ostéoclaste est la cellule qui détruit l’os (c’est pareil que dégrader) c’est à dire qui enlève les couches de minéraux qui se trouve sur l’os (c’est pareil que déminéraliser). En fait, l’os est en permanence en train de se détruire/construire comme si tu creusais un trou puis tu remettais de la terre dedans pour le boucher, cela permet à ce tissu d’être plus résistant.

Le canal médullaire est situé au centre de la diaphyse des os longs et abrite la moelle osseuse, pour la moelle épinière, on parle de canal rachidien.

Ce sont des cellules mulitnuclées (plusieurs noyaux) allongées de forme rectangulaire.

La matrice extra-cellulaire c’est un ensemble de protéines notamment du collagène qui forme une structure de soutien autour d’une cellule pour la maintenir et combler le vite.

Les 3 principaux éléments qui permettent l’équilibration et le contrôle postural du corps sont :

– la sensibilité proprioceptive (=profonde) avec récepteurs des muscles (fuseaux neuromusculaires), tendons (organes tendineux de Golgi), articulaires, cutanés. + à souligner présence importante des 3 premiers types au niveau cervical

– l’appareil visuel 

– une partie de l’oreille interne appelé vestibule ou appareil vestibulaire avec 3 types de récepteurs (linéaire horizontal= utricule (otolithe), linéaire vertical = saccule (otolithe), angulaire = les 3 canaux semi-circulaires (endolymphe))

Donc le vestibule et la proprioception sont 2 choses différentes. La sensibilité superficielle n’intervient pas dans l’équilibration

Oui, c’est la même chose

Le vecteur gravitaire est une droite perpendiculaire au sol que tu traces à partir du centre de gravité comme les flèches pointillés rouge ci dessous. Pour maintenir une situation d’équilibre, il faut que ce vecteur arrive au niveau du polygone de sustentation.