Si les années d’après-guerre se caractérisent en France par un foisonnement chorégraphique et un fort engouement du public (notamment d’un public jeune) pour la danse, dont témoigne la parution de nombreuses revues spécialisées – telles que la Revue de la danse, publiée en
1947-1948, Art et danse qui parait a partir de 1951, ou encore Toute la danse qui parait de 1952 à 1962 –, c’est le ballet de filiation classique qui domine alors très largement le paysage chorégraphique.